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L'effondrement économique et politique du Zimbabwe a entraîné le déplacement de femmes et d'hommes au-delà de leurs frontières à la recherche de meilleures opportunités économiques. Le déplacement des femmes zimbabwéennes s'est accompagné d'un tollé dans les pays voisins concernant leur implication dans le commerce du sexe. Contrairement aux opinions sensationnalistes relayées par les médias et le discours sur la santé publique, ce travail met en lumière les expériences des travailleuses du sexe zimbabwéennes en Afrique du Sud, afin de comprendre comment elles s'engagent dans les discours sur le travail du sexe et la sexualité, compte tenu des normes et des moeurs qui régissent la sexualité dans le contexte africain. L'objectif de cette étude est de mettre en évidence les trajectoires, les expériences et les perceptions des travailleuses du sexe migrantes à Johannesburg. S'appuyant sur le féminisme postmoderne, cette étude est qualitative et utilise des méthodes ethnographiques pour la collecte de données. La recherche a été menée à l'hôtel Diplomat, un hôtel transformé en maison close à la périphérie de Hillbrow, un quartier résidentiel de Johannesburg. À l'aide d'observations et d'entretiens informels, l'étude explore les parcours et les perceptions du travail du sexe des travailleuses du sexe zimbabwéennes.
A propos de l'auteur
Barbra Nyangairi est une militante des droits humains au Zimbabwe. Elle est titulaire d'une maîtrise en migrations forcées, d'une licence avec mention en administration publique et d'un diplôme en éducation. Elle possède une vaste expérience dans la recherche dans les domaines des droits humains, de la démocratie, de la gouvernance, du genre et de l'éducation. Elle s'intéresse particulièrement aux droits des personnes handicapées.