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Gérard Huber soumet la personnalité du pharaon Akhenaton à la psychanalyse. Depuis Freud, on connaissait le "complexe d'Œdipe", structure psychologique qui se caractérise par des pulsions incestueuses et meurtrières de l'enfant. Désormais, il faudra parler également du "complexe d'Akhenaton".
Si Œdipe fut un roi imaginaire, Akhenaton fut bien ce roi historique, ambivalent vis-à-vis de son père Aménophis III, amoureux de sa mère Tiyi, uni avec des épouses de son père ou même avec ses propres filles.
L'auteur explique pourquoi Freud n'a pas pu identifier ce complexe, alors qu'il s'est pourtant beaucoup intéressé à Akhenaton. La raison essentielle est qu'il n'a jamais voulu analyser l'influence que l'Egypte a eue sur son inconscient, dès son enfance, à travers la Bible familiale des Philippson, et au cours de ses recherches.
Enfin, Gérard Huber montre que le monothéisme juif est né de la révolution religieuse d'Akhenaton. Il s'est construit en condamnant les excès immoraux de ce pharaon et en effaçant les traces historiques de cette origine égyptienne.