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Gaël Lavanchy et Thierry Malvesy présentent une collection d'échantillons fossiles de plantes tertiaires ayant appartenu à Georges de Tribolet (1830-1873). Ces spécimens, originaires de Menat en Auvergne, furent étudiés par Oswald Heer (1809-1883) qui fit la description de huit espèces (Acer Schimperi, Anchietea borealis, Caesalpinia gallica, Celtis ouloni, Dryandroides stricta, Fraxinus Agassiziana, Prunus deperdita, et Quercus Triboleti). Sept holotypes sont déposés dans les collections du Muséum d'histoire naturelle de Neuchâtel. Ils sont décrits en détail dans cet article. Jean-Daniel Blant et Thierry Bohnenstengel proposent le recensement des effectifs de quatre espèces de chauves-souris: la Pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus), la Sérotine boréale (Eptesicus nilssonii), la Sérotine commune (Eptesicus serotinus) et la Sérotine bicolore (Vespertilio murinus) dans 11villages du Val-de-Travers candidats à l'implantation de parcs éoliens. Au total, 97gîtes estivaux de chauves-souris ont été découverts. Dans 19cas, l'espèce n'a pas pu être déterminée. Pour les 78gîtes restants, 57(73,1% des gîtes identifiés) ont pu être attribués à Pipistrellus pipistrellus, 6(7,7%) se rapportaient à Eptesicus nilssonii, 7(9,0%) concernaient Eptesicus serotinus, 4(5,1%) Plecotus auritus et 4(5,1%) appartenaient à d'autres espèces. Sevasti Filippidou, Saskia Bindschedler, Nicole Jeanneret et Pilar Junier décrivent la diversité de communautés bactériennes anaérobies tirant leur énergie de l'oxydation du sulfure d'hydrogène et du fer ferreux. Deux sites localisés près du village des Ponts-de-Martel (Suisse) sont étudiés par séquençage haut-débit de marqueurs moléculaires. Le premier site, une source sulfureuse, est caractérisé par des groupes de bactéries photo- et chimiotrophes sulfo-oxydantes, ainsi que par des bactéries réductrices de sulfates. Le second site étudié est une source ferrugineuse et révèle quelques genres connus comme oxydatrices / réductrices du fer. Ces résultats nous éclairent sur les liens existant entre la diversité des communautés bactériennes et leur rôle dans les cycles du fer et du sulfure. Philippe et Laurent Juillerat évoquent la découverte de neuf espèces de plantes nouvelles pour le canton de Neuchâtel. Ils apportent également une confirmation pour quatorze espèces considérées comme disparues ou quasi disparues par Druart et al. (2010). Enfin, ils détaillent les observations de 44espèces rares pour lesquelles ils ont trouvé de nouvelles stations ou confirmé d'anciennes mentions. Philippe Druart présente le treizième volet de ses Notes de floristique neuchâteloise, avec 448notes dont 78taxons signalés pour la première fois dans le canton. Quelques observations sont particulièrement intéressantes: Alchemilla connivens sur les sommités, Alchemilla controversa au Montperreux, Alchemilla hoppeana au Creux du Van et à La Roche aux Cros, Alchemilla plicata disséminée, Alchemilla propinqua dans la haute vallée de la Suze, Equisetum x lofotense adventice sur le réseau ferroviaire, Hieracium murorum souvent dans le Cystopteridion fragilis, Ranunculus penicillatus dans l'Areuse, Leucanthemum adustum toujours présent sur le Creux du Van....
