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Eduardo Arcila Farías (1912-1996) est l'un des historiens les plus importants du Venezuela du XXe siècle. Ses travaux couvrent la littérature et l'histoire de la période moderne (ou coloniale) de la province sud-américaine. Cet essai analyse sa vision sociale à partir de deux livres : Sudor, cuentos del mar y de la tierra, Mexique, 1941, qui présente des individus ordinaires ayant vécu la transition entre la dictature de Juan Vicente Gómez et les débuts de la démocratie, et Economía colonial de Venezuela, Mexique, 1946, qui présente également des sujets ayant vécu dans la province à l'époque coloniale. Ces deux objets montrent l'historien Ediardo Arcila Farías dans son aspiration sociale au changement dans un Venezuela moderne qui suivait lentement les assauts du XXe siècle.
A propos de l'auteur
Chercheuse en histoire socioculturelle, elle s'intéresse particulièrement aux réseaux familiaux et à leurs relations visibles et invisibles. Ses études ont porté sur l'Amérique espagnole moderne et contemporaine et sur les Caraïbes espagnoles. Cet essai reflète son intérêt pour la narration de l'histoire en tant que réinterprétation constante.
