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Le système de pension est une partie substantielle de ce que l'on appelle la sécurité sociale, et cette dernière est un bien collectif qui garantit dans une large mesure la cohésion de toute société développée. Il ne faut pas oublier que la sécurité sociale est l'un des instruments existants les plus précieux pour parvenir, de manière organisée et dans un contexte de solidarité, à une meilleure redistribution des richesses, à la lutte contre la pauvreté, à la participation de la population au développement et à la tranquillité d'esprit de l'être humain, grâce à la satisfaction des éléments qui composent son niveau de bien-être. Dans ce contexte, l'idée même de sécurité sociale fait déjà partie de la conscience des travailleurs et son développement est un processus "irréversible". C'est pourquoi "la reconnaissance de certaines déficiences" des systèmes de pension n'aurait pas dû servir de prétexte à la mise en oeuvre d'un nouveau système de pension basé sur la capitalisation individuelle, qui, à l'époque, a suscité des craintes et des doutes dans la société salvadorienne, en raison de l'incertitude liée au manque de crédibilité d'une institution privée offrant au travailleur certitude et sécurité face aux aléas de la vie.
A propos de l'auteur
Author of multiple research, articles and socio-economic studies; professor and researcher at national universities, he has completed Master's studies in Planning, Management and Evaluation of R+D+i at UNIA (Spain); Master's Degree in University Education, Bachelor's Degree in Economics, Diploma in Social Research, among other studies.
