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Le 1er novembre 1954, les organisations indépendantistes algériennes déclenchent l'insurrection dans tout le pays
avec 70 attentats simultanés. Le mouvement gagne de nombreuses régions d'Algérie. L'état d'urgence est proclamé.
Le gouvernement de la IVe République décide l'envoi du contingent, la prolongation de la durée légale du service
militaire et le rappel des réservistes pour rétablir l'ordre.
Ainsi commence une guerre qui ne veut pas dire son nom et restera longtemps une opération de maintien de l'ordre.
Les années qui suivent voient se dérouler successivement l'Affaire de Suez, la Bataille d'Alger et le retour de général
de Gaulle au pouvoir. Bien que la situation militaire ait été rétablie sur le terrain à l'avantage des Français, la politique
prend le dessus, quitte à renoncer à certains engagements.
Le 20 mai 1961, une négociation s'ouvre à Évian, elle se termine par un accord sur le cessez-le-feu le 19 mars 1962.
Les partisans les plus radicaux de l'Algérie française, regroupés depuis 1961 au sein d'une organisation clandestine,
l'O.A.S., ne parviendront pas à changer le cours de l'histoire.
Près de cinquante ans après la fin des combats, la guerre d'Algérie reste, pour beaucoup, une blessure mal cicatrisée.
