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L'objectif de cet article est d'analyser, à partir de la théorie de l'argumentation et de l'herméneutique analogique, le débat qui a lieu sur les plateformes numériques telles que Twitter, Facebook et Youtube entre les partisans et les sympathisants du président Andrés Manuel López Obrador et les médias et leurs représentants, c'est-à-dire les journalistes et les communicateurs. Et plus qu'un débat, les auteurs et les institutions analysent le discours à l'ère numérique. Ils enquêtent sur le type de messages et constatent qu'il n'y a pas de débat, mais plutôt des campagnes idéologiques à charge négative contre quiconque ose remettre en question, critiquer ou commenter une politique, une position ou une action de l'actuel président. Une telle action met en péril la fonction du journalisme, qui est de rapporter les faits, de surveiller les pouvoirs politiques, économiques et sociaux et de générer l'opinion publique. Mais avec l'avènement d'Internet, quiconque dispose d'un compte sur l'une des plateformes numériques a désormais les moyens de répondre, de commenter, d'informer, non seulement par le texte, mais aussi par la voix et l'image, de construire son propre récit de sa réalité et l'opinion publique le transforme en opinion publiée.
A propos de l'auteur
Gründer und Direktor der Zeitung Página Ciudadana seit 2010, sowie Gründungsjournalist der Zeitung La Razón im Jahr 2006, hat er als Reporter für die Zeitungen La Crisis, El Universal, Tribuna, Ovaciones und für die Agencia Mexicana de Noticias gearbeitet.
