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La BPCO est une maladie fréquente, qu'il est possible de prévenir et guérir. Elle constitue une préoccupation de santé à l'échelle mondiale. La BPCO n'est pas un nom familier pour la plupart des algériens, ceux qui la connaissent de nom l'assimilent le plus souvent à une simple conséquence du tabac, qui est le principal, mais pas l'unique facteur de risque de la maladie. Notre étude portant sur 349 cas de BPCO admis dans le service de pneumologie du CHU de Sétif, essaie de mettre le point sur les différentes modalités de la prise en charge de ces patients d'abord en ambulatoire, objectivant un énorme retard diagnostique puisque moins du tiers (28.6%) d'entre eux a été diagnostiqué, avec des écarts importants dans leur prise en charge thérapeutique, puisque les critères qui guident les recommandations thérapeutiques de la BPCO ne sont pas correctement établis et suivis par les médecins référents en ambulatoire. Ces patients sont hospitalisés dans notre service à des stades tardifs et compliqués, conduisant à des durées d'hospitalisation souvent prolongées, avec un retentissement professionnel et social, et un cout élevé pour notre système de santé.
