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L'antibiothérapie est à la fois un art et une science. Il existe tellement de variables confusionnelles, telles que l'agent pathogène suspecté, la capacité à établir un drainage, les propriétés pharmacocinétiques du médicament, la virulence de l'infection, etc. qu'il n'est pas possible de faire de l'antibiothérapie une science mécaniste et technologique. Il est difficile de tracer une ligne stricte entre ce que l'on pourrait appeler les antibiotiques anciens et les antibiotiques modernes, mais pour les besoins de cette discussion, les sulfamides et la pénicilline seront classés parmi les médicaments anciens. Ceux-ci ont bien sûr représenté un progrès considérable dans la chimiothérapie bactérienne ; en fait, les sulfamides ont été la première série de médicaments réellement capables de traiter les bactéries après qu'elles aient envahi les organismes. Le développement des nouveaux antibiotiques constitue un grand avantage dans la mesure où plusieurs substances sont désormais disponibles pour le traitement d'une maladie due à un organisme particulier. Il convient également de souligner que la résistance aux nouveaux antibiotiques tend à se développer beaucoup plus lentement que celle à certains des anciens, ce qui peut s'avérer un grand avantage.
A propos de l'auteur
Le Dr Saba Sayeed a terminé son BDS au Bhojia Dental College and Hospital, Himachal Pradesh, en 2016. Elle poursuit actuellement son MDS auprès du Yenepoya Dental College and Hospital, Yenepoya University, Mangalore. Elle travaille actuellement sur d'autres études de recherche.
