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Enseignement de classe ou de masse, sélection ou égalité des chances, formation générale
ou professionnalisation, épanouissement individuel ou développement économique,
éducation à la citoyenneté ou investissement dans le capital humain, telles sont les
grandes alternatives qui jatonnent l'histoire de l'enseignement supérieur au Royaume-Uni,
comme d'ailleurs dans la plupart des pays du monde industrialisé. Aux questions ainsi
soulevées, les réponses apportées par les Britanniques ont varié au fil du temps, du
Moyen Age à l'Ere des Lumières, de l'époque victorienne aux années Thatchet, en fonction
des choix politiques effectués, en fonction surtout de l'idée que l'on s'est faite des
missions de l'Université et de sa place dans la société.
A l'heure de la mondialisation le Royaume-Uni à mis au point une stratégie précise pour se
doter d'un enseignement supérieur de haute qualité appuyé sur une culture exigeante de
l'évaluation : recherche d'excellence, ouverture aux catégories sociales défavorisées,
diversification de l'offre de formation pour répondre à la demande des apprenants, alliance
étroite entre l'Université et l'entreprise, utilisation optimale des technologies de la communication
pour atteindre un public plus vaste sur le territoire national et au-delà des frontières.
Si les succès obtenus sont indéniables, nul n'ignore les limites du système, mais la
meilleure preuve du rayonnement de l'enseignement supérieur au Royaume-Uni n'est-elle
pas le nombre croissant d'étudiants étrangers qui viennent frapper à ses portes ?