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Résumé
Depuis le début des années nonante, le Groupe d’action financière (GAFI) a une influence importante sur le processus législatif et sur le dispositif en matière de blanchiment d’argent en Suisse. Cet ouvrage représente la première étude d’un point de vue juridique et global sur la portée ainsi que les limites des recommandations du GAFI.
La thèse permet de démontrer comment les 40 recommandations du GAFI ont évolué au fil du temps jusqu’à ce qu’elles deviennent le standard international en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Elle offre un regard critique sur les principes de gouvernance qui dirigent cet organisme intergouvernemental. Elle questionne également la mise en œuvre homogène des standards promulgués par le GAFI dans le cadre des évaluations mutuelles qu’il mène. Par ailleurs, en comparant l’éventail de mesures préventives qui sont adoptées en Suisse, en Allemagne et aux États-Unis, l’ouvrage décrit comment ces pays ont transposé dans leur droit interne les standards du GAFI.
L’étude dresse dans un deuxième temps un panorama des plus grandes affaires de blanchiment d’argent d’envergure internationale qui ont marqué la place financière suisse ces trois dernières décennies. Elle démontre par la suite comment ces affaires et les recommandations du GAFI ont influencé la genèse et l’évolution du cadre législatif suisse.
Enfin, l’ouvrage contient de nombreux exemples pratiques, des graphiques illustratifs ainsi que des statistiques sur l’évolution des cas de blanchiment d’argent fournies par les autorités concernées. La recherche propose en guise de conclusion des suggestions concrètes pour améliorer les travaux du GAFI.
