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Entre « Naître » et « Mourir », les vingt-deux chapitres de ce livre scandent l'existence des hommes et des femmes du Moyen Âge.
En ce temps-là, on ne se marie guère par amour, et les futurs époux - surtout l'épouse - n'ont pas leur mot à dire. La sexualité tient pourtant une place importante au sein du couple et certains textes, connus des milieux cultivés, attestent même l'existence d'un art érotique. L'éducation, quant à elle, est décrite à la fois sur le plan religieux, pratique et intellectuel, et les anecdotes décrivent de façon plaisante la vie des étudiants. Les immenses quantités de nourriture et de vin consommées chaque jour, surtout dans les milieux aisés, impressionnent assurément nos contemporains fervents de diététique. À ceux qui prient, combattent ou travaillent la terre, ces derniers constituant l'essentiel de la population, s'ajoute avec le développement des villes un nombre croissant d'artisans et de marchands. La religion, naturellement, structure cette société et impose à tout homme de préparer sa mort - ce qui n'empêche pas de profiter des instants de loisir, bien plus fréquents qu'on ne l'imagine.
Jean Verdon brosse avec maestria un panorama sans équivalent, riche et foisonnant de la vie au Moyen Âge, depuis les invasions barbares jusqu'à la Renaissance.
