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En juillet 2009, Marcel Cremer donne, durant une semaine, son dernier atelier. Comme il le ferait avec sa troupe, le metteur en scène emmène les participants dans la forêt, convoque les souvenirs d'enfance, invite à écouter le silence, à être en lien toujours avec les yeux, les mains, les corps, les voix des autres. En lien aussi avec le thème qu'il a choisi : la perte.
Ce voyage singulier et atypique - exploration vivante de ce que Marcel Cremer appelait le « théâtre autobiographique » - est retracé ici à travers des photos et des textes qui invitent le lecteur au coeur des chemins traversés.
Im Juli 2009 leitet Marcel Cremer eine Woche lang seine letzte Theaterwerkstatt. Wie er es mit seinem Ensemble tun würde, führt er die Teilnehmer in den Wald, beschwört Kindheitserinnerungen herauf, lädt dazu ein, der Stille zu lauschen, immer in Verbindung zu sein mit den Augen, den Händen, den Körpern, den Stimmen der anderen. In Verbindung auch zu sein mit dem Thema, das er gewählt hat : dem Verlust.
Diese sehr eigene und untypische Reise - das intensive Erkunden dessen, was Marcel Cremer das « autobiographische Theater » nannte - wird hier nacherzählt anhand von Fotos und Texten, die den Leser auf die beschrittenen Wege mitnehmen.
