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Le Centre Culturel Français de Yaoundé, établissement à autonomie financière (EAF), sans personnalité juridique, fut créé en 1962, d'une convention culturelle entre la France et le Cameroun en 1960. La France, en hommage à ceux qui furent les fleurons de sa culture, attribua à cet établissement le nom d'un poète du moyen-âge : François Villon (1431-1463). La France a mis sur pied cet établissement dans le but de promouvoir et de diffuser sa culture, à travers la pérennisation de sa langue. Depuis, cet établissement n'a cessé de pratiquer une politique qui obéit à l'ordre d'un triptyque : promouvoir la diversité dans un contexte de bilinguisme, soutenir la culture camerounaise et diffuser la culture française et francophone. Face à plusieurs enjeux sur la scène internationale, la France à repenser sa diplomatie culturelle dans ce pays. Les réformes récemment entreprises, ont pour but d'unifier tout le réseau culturel extérieur sous l'autorité de l'ambassadeur. Le CCF de Yaoundé s'est vu attribué de nouvelles missions, notamment l'enseignement du français et est devenu depuis le 1er janvier 2012, l'Institut Français du Cameroun (IFC) (antenne Yaoundé).
A propos de l'auteur
Joseph Mayi, doctorant en Hist des RI, prépare une thèse de doctorat sur l'action culturelle de la France au Cameroun (1960 à 2010) à l'Université de Douala (Cameroun). Passionné des RI, il a décidé de s'intéresser à son volet culturel. Ainsi, il étudie tout ce qui est coopération, relation, diplomatie culturelle entre le Cameroun et la France.
