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Le droit à la vie est le droit suprême de l'être humain. Son respect est la condition nécessaire de l'exercice de tous les autres droits. Il constitue incontestablement le fondement de tous les autres droits qui viennent s'y greffer pour former un ensemble humain complet et cohérent digne de pleine jouissance des droits de l'homme. Sans la vie, il n'y a pas d'être humain et inversement, sans l'être humain, il n'y a pas de sujet de droit, pas de titulaire de la vie et encore moins de droits inhérents à l'être humain, à sa personne physique. Ce droit fondamental qui est théoriquement protégé par les instruments internes, régionaux et internationaux ne cesse d'être violé d'une façon ou d'une autre de part le monde par ceux qui ont l'obligation et les compétences d'en assurer la protection et la promotion.
A propos de l'auteur
Né à Nyanza en 1956, Me GAHIMA Martin est un homme de lettres et un juriste jouissant d'une expérience de notoriété internationale en droits de l'homme. Il a exercé les fonctions de directeur du personnel, des bibliothèques universitaires et il est actuellement Conseiller Juridique à l'Université de Kibungo.
