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Les difficultés de l'orthographe
Volume 1
« C'est une langue bien difficile que le français. À peine écrit-on depuis quarante-cinq ans qu'on commence à s'en apercevoir. »
Colette, Journal à rebours
Orthographe capricieuse, grammaire absconse : le français est réputé difficile. Pourtant, toutes ces règles dont on se fait une montagne peuvent être apprivoisées. Grâce à Roland Eluerd, on saura désormais pourquoi il faut écrire « ils se sont entraidés », mais « ils se sont succédé » ; quand il convient de choisir « fatigant » plutôt que « fatiguant » ; et pourquoi ces fleurs sont rose orangé, et non roses orangées.
Comprendre et connaître les subtilités de l'orthographe française, c'est se donner les moyens de la maîtriser... pour mieux s'en amuser.
Membre de l'Académie française, maintes fois récompensé pour son oeuvre littéraire, Erik Orsenna, parrain de cette collection, est un amoureux gourmand de la langue française.
« J'ai accepté, d'enthousiasme, de parrainer cette nouvelle collection. Il s'agit d'une bataille contre le gâchis, contre l'oubli de nos richesses, contre l'assèchement de nos sources. Entrez dans ces livres. Laissez-vous guider.
Cette collection est là pour vous le rappeler : chaque langue est un regard, chaque langue est une pensée. La langue, c'est la VIE »
Érik Orsenna
Les règles de grammaire rappelées avec pertinence dans ce volume constituent le fonds de commerce des correcteurs - notamment de ceux du Monde. Les journalistes du quotidien de référence seraient-ils si ignorants de la grammaire qu'il faille les relire, voire les corriger ? Ignorants, sûrement pas. Distraits, oui. Pressés, parfois. Au point de ne pas priver d'honnêtes travailleurs de leur gagne-pain... Certains seulement de temps en temps, d'autres... plus régulièrement. Grâces leur soient rendues : les correcteurs peuvent briller à bon compte.
Qu'il s'agisse du pluriel des noms propres, de l'emploi du trait d'union ou de ce terrifiant accord du participe passé. Rappel : « Ils se sont succédé » est invariable. Si l'amende était ne serait-ce qu'à 50 centimes d'euro...
Lucien Jedwab, ancien chef correcteur du Monde
