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C'est en 1910 que Stefan Zweig publie ces pages consacrées
au poète belge, auteur des Villes tentaculaires.
Tout le passionne dans cette oeuvre : son intense expression
de l'âme flamande, la puissance avec laquelle elle traduit
les forces du monde moderne - industrie, urbanisation,
masses ouvrières.
Par-dessus tout, Verhaeren lui apparaît comme
une des grandes voix qui incarnent l'Europe.
Avec la même curiosité passionnée qui le pousse vers
Érasme ou Nietzsche, Balzac ou Freud, l'auteur du Joueur
d'échecs souligne ici la portée universelle d'une oeuvre
qui - à l'instar de la sienne - voulut témoigner pour l'Homme
face à l'écrasement du monde et de l'Histoire.