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L'approche proposée a pour objectif de modéliser l'écrouissage en tréfilage des aciers perlitiques, à I'aide de méthodes de transitions d'échelles, basées sur un mécanisme de non-empilement de dislocations. La diminution du libre parcours moyen des dislocations en proportion de l'espacement interlamellaire est l'effet déterminant étudié ici; on ne prend pas en compte les textures cristallographiques développées au cours du tréfilage. Cette méthode pour calculer la courbe d'écrouissage en tréfilage donne une pente égale à 1/4, ce qui coïncide avec les résultats expérimentaux. En conclusion, une pente d'écrouissage en tréfilage de 1/4 ne signifie pas que le mécanisme déterminant est l'empilement de dislocations à l'échelle la plus fine. En d'autres termes, le processus d'homogénéisation utilisé pour relier la résistance macroscopique à l'évolution de la taille et de l'histoire de la microstructure nécessite plus de finesse comme proposé dans ce modèle.
A propos de l'auteur
Spécialisée dans les nanomatériaux de structure, l'auteure pousuit son activité dans les années 2000 auprès des chercheurs, dans la valorisation de la recherche publique et la création d'entreprise innovante. En 2010, elle devient responsable de l'antenne régionale de l'Institut national de la propriété industrielle en Haute-Normandie.
