En savoir plus
Au début des années 1970, l'Amérique du Sud
bruisse de mouvements révolutionnaires. Pour
attirer l'attention, l'un d'eux décide d'enlever
l'ambassadeur américain. Mais il y a erreur
sur la personne et les guérilleros capturent à
sa place un consul honoraire britannique, de
surcroît alcoolique, sans grande importance
pour eux, ni pour son pays...
De tous ses romans, Le Consul honoraire était
celui que Graham Greene préférait. Peut-être
parce que sous les atours de la tragi-comédie
s'installe peu à peu un drame étouffant. Un
drame, où, comme toujours chez l'écrivain
anglais, la politique sert avant tout de décor et
de révélateur à des personnages égarés à la
recherche de leur humanité.