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La survivance de la tradition dans le roman congolais. Dans cette étude, nous posons comme évidence qu'un peuple sans sa propre tradition est considérée comme une maison sans fondation solide qui peut facilement s'écrouler.Son introduction dans les romans étudiés s'est faite tant au niveau du vocabulaire et du style que des genres littéraires eux-mêmes.Elle ne constitue nullement une fiction romanesque.La tradition constitue l'humus culturel dans lequel ces écrivains ont vécu.Au regard de ce qui precède,elle s'avère incontournable dans l'analyse des oeuvres littéraires. En RDC,le français est une langue de transition,qui pourrait progressivement disparaître.Lorsqu'elle est utilisée avec une passion conservatrice et fanatique,elle se révèle une arme à double tranchant.Elle ne peut pas se replier sur elle- même,au risque de faner.Elle doit donner et recevoir,comme le disait Léopold Sédar Senghor,pour accéder à la civilisation de l'universel.Utilisée avec discernement,elle peut aider un peuple dans son développement.Il faut trier la tradition qui contribue au développement des Africains.
A propos de l'auteur
Mutshipayi Kalombo Cibalabala est spécialiste des littératuresafricaines et francopohones, Docteur ès Lettres de l¿ULB. Il aété Professeur à l¿Université de Kinshasa, aux InstitutsSupérieurs Pédagogiques de Bukavu et de Bunia en RDC.Il aégalement enseigné à l¿Université Libre Internationale(ULI) àBruxelles.Actuellement, il donne cours à Brussels School ofManagementBSM/Hautes Ecoles en Gestion. Il est membre de l¿APELAet de l¿ADELF.
