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L'exposition trouve son influence et sa portée d'une part, dans l'affirmation de son statut de média de communication et d'autre part, dans les conséquences de ce statut sur le processus de production, plus précisément, celui de l'organisation et la présentation des objets en vue d'en provoquer une appropriation déterminée. Lorsque l'on s'intéresse à l'exposition dans une logique communicationnelle, on intègre néanmoins l'idée qu'elle est un dispositif d'acculturation, c'est-à-dire que l'exposition du point de vue de sa reconnaissance par les visiteurs est susceptible de provoquer des changements. Dans cette optique, l'exposition est envisagée comme un support d'éducation non-formelle. Elle doit être étudiée en elle-même de façon à élucider comment les objets spatialisés et mis en scène en combinant divers registres sémiotiques influent sur la structuration du message. L'organisation de l'information autour de l'exposition fait du musée un lieu de culture où les éléments des collections deviennent de véritables objets scientifiques et objets de savoirs et non plus seulement des objets de curiosité et de délectation.
A propos de l'auteur
Anik Meunier Ph.D. détient un doctorat (cotutelle) Sciences de l''éducation, Université du Québec à Montréal (UQAM) et Sciences de l''Information-communication (muséologie) Université d''Avignon (UAPV) en France et a mené un postdoctorat à l''Université catholique de Louvain (UCL) en Belgique où elle a été professeure invitée. Elle ¿uvre à l''UQAM.
