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Cette recherche tend à montrer que des éléments martiaux sont présents dans certaines danses d'Okinawa. L'auteur a voulu examiner si ce que les spécialistes actuels de cette part de la culture des Ryûkyû voient comme une base à certaines pièces est bien du karate ou du bôjutsu. Ce livre traite d'abord de l'histoire des danses d'Okinawa ainsi que du karate et du bôjutsu. Puis, en prenant pour fondement la forme (kata) d'un mouvement, il analyse si un geste perçu comme agonistique l'est réellement ou bien s'il n'en est qu'une approximation. Le lecteur est ensuite invité à réfléchir sur l'identité des Okinawanais. A travers cette gestuelle particulière mêlant danses et combat,voulue différente de celle des villages voisins, c'est l'identité de chaque hameau qui apparait. Cet ouvrage, l'un des premiers à se pencher sur les techniques du corps à Okinawa, permet de découvrir une société fascinante car restée proche des traditions. Il intéressa particulièrement ceux désireux de connaître un Japon rural,différent de celui de la mégolopole, permettant de saisir la diversité de ce pays encore bien peu connu sous nos lattitudes.
A propos de l'auteur
Jean-Charles Juster, docteur en langue et civilisation japonaises, diplomé de l'INALCO, de Paris X Nanterre et del'Université desarts d'Okinawa. Il conduit depuis trois années des études deterrain sur les célébrations populaires (rites de fertilité dessols, tir à la corde) de l'île principale d'Okinawa. Chercheur au CEJet à l'Université Hôsei
