En savoir plus
Cet ouvrage captivant, reposant sur des archives et des témoignages
inédits, met fin à une grande injustice historique.
Peu de soldats ont été aussi durement critiqués que les combattants italiens
des deux guerres mondiales. Présentés de manière caricaturale comme des
militaires d'opérette, sans grande valeur combative, les clichés n'ont pas
manqué pour fustiger, tourner en ridicule des hommes qui n'ont pourtant
pas démérité lors des combats.
Durant la Première Guerre mondiale (1915-1918), l'armée italienne lutte
dans les pires conditions, sur un front montagneux, très favorable à la défense
des troupes austro-hongroises.
Soutenus par une faible artillerie, les soldats italiens lancent de nombreuses
offensives pour conquérir des sommets, dont certains culminent à 3 500 mètres
d'altitude ! La bataille de l'Isonzo, plus meurtrière que celle de Verdun, de
même que les combats du Trentin, des Dolomites et du Piave témoignent de
la bravoure et de l'immense sacrifice des combattants italiens.
En fixant une soixantaine de divisions ennemies, l'armée italienne apporte
une solide contribution à la victoire des Alliés en 1918.
Lors de la Seconde Guerre mondiale (1940-1945), les combattants italiens,
pauvrement équipés, luttent avec la même bravoure sur divers théâtres de guerre,
dans les Alpes, dans les Balkans, en Afrique, en Russie, dans les airs et sur mer.
L'imposture du régime fasciste de Mussolini, qui se targuait d'avoir doté l'Italie
d'une armée puissante et moderne, apparaît alors en pleine lumière.