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«À quoi sert [...] le grand cirque présidentiel
 ? Ce choc des ambitions, des ego, des
 vanités, des promesses, des surenchères,
 des rêves ? Ces masques plus brillants
 les uns que les autres ? Plus menteurs
 les uns que les autres ?
J'ai tenu, chaque matin, le journal de bord
 [d'une] année surprenante, inquiétante,
 mirobolante. De mon poste d'observation
 privilégié, j'ai vu brûler les bûchers des
 vaniteux, comme au temps de Philippe
 le Bel, le petit peuple de Paris, sidéré et
 vaguement inquiet, regarda brûler celui
 des Templiers.
J'y ai même glissé ma petite allumette.
 Ni vu ni connu. Pas pu m'empêcher. Un
 réflexe, une mauvaise habitude...»