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Faire sa vie n'a jamais été facile. La
gagner, non plus. La comprendre, encore
moins. En ce début de millénaire, si le
cours de la vie humaine s'enrichit de
nouvelles possibilités, il se trouve aussi
engagé dans une révolution bio-éthique,
où naissance et mort doivent s'accorder
aux mesures de la biogénétique. Les pratiques
d'«histoires de vie» s'appuient sur
différents genres d'«écritures du moi»
(biographies, autobiographies, journal,
mémoire, arts visuels), afin de retrouver
la signification de faits temporels personnels.
Quels nouveaux savoirs ces pratiques
introduisent-elles ? Dans quelle
mesure modifient-elles les dispositifs
d'information sociale ? Que signifie enfin
cette entrée progressive de la vie dans
l'histoire, et de l'histoire dans la vie ?