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 À la fausse bonne idée des dividendes de la paix née de
 l'effondrement du bloc soviétique s'est vite substituée l'évidence
 du retour en force des crises et de la guerre.
 
 Aujourd'hui, si «l'ennemi n'est plus à nos frontières», la
 défense doit pourtant se faire «à l'avant». De l'Asie à l'Afrique
 ou au Moyen-Orient - les forces armées françaises (dont, pour
 plus de 80 % de leur volume, des forces terrestres) sont engagées
 au quotidien dans de multiples opérations à l'extérieur du
 territoire national. Ces engagements - toujours durs, parfois
 meurtriers - concourent très directement à la sécurité de la
 France et de ses citoyens.
 
 Mais la guerre a perdu le visage que lui avait donné le
 XXe siècle. Elle se déroule désormais essentiellement au sein des
 populations, contre un adversaire qui a appris à contourner la
 puissance, le succès se construisant désormais davantage sur
 l'influence que sur la destruction, en liaison étroite avec des
 acteurs non militaires. Les modes d'action qui prévalaient hier
 ne suffisent donc plus : il faut repenser les conditions de
 l'efficacité des armées.
 
 Pour répondre à ces nouvelles interrogations, cet ouvrage
 présente ces évolutions essentielles et décrit l'action des forces
 terrestres dans les conflits d'aujourd'hui et de demain, où il
 s'agit non seulement de gagner la bataille mais surtout de
 conduire à la paix.