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Lorsque, à la fin du XIXe siècle, la sociologie est portée sur les fonts
baptismaux, la comparaison internationale est présentée par des auteurs
comme E. Durkheim ou M. Weber comme l'un des détours méthodologiques
les plus fructueux pour l'analyse des institutions et des pratiques sociales.
Qu'en est-il aujourd'hui ? Comment, à l'heure d'une globalisation
multiforme, les différentes sciences de la société - l'économie, l'histoire,
les sciences de l'éducation, les sciences politiques, la sociologie... - s'emparent-elles
de cette stratégie de recherche ?
Produit de la collaboration étroite de plus d'une vingtaine de chercheurs
de spécialités et de nationalités différentes, cet ouvrage répond à deux
questions majeures. Quelles sont les principales avancées conceptuelles et
empiriques de ces dernières décennies dans le champ des comparaisons
internationales ? Comment, dans le quotidien de leurs activités, les chercheurs
fabriquent-ils des comparaisons ?
En mêlant en permanence réflexions épistémologiques, considérations
méthodologiques concrètes et présentations de travaux empiriques (sur
l'école, le temps, le travail...), cet ouvrage offre un panorama aussi original
qu'inédit sur l'une des stratégies de recherche les plus fécondes des sciences
sociales contemporaines.