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La mondialisation n'est pas une idée neuve. La révolution
 d'Octobre se voulait tout aussi mondiale que la guerre dont
 elle était issue, et l'Amérique du président Wilson se croyait
 déjà chargée de convertir la terre entière à la démocratie et au
 capitalisme. Les ambitions des deux empires étaient trop universelles
 pour être conciliables. Lénine répétait : «Ce sera eux
 ou nous.»
À la lumière des nombreuses révélations intervenues
 depuis la dislocation de l'URSS, ce livre raconte les origines
 et les grandes étapes de ce qui aura été en fin de compte la
 troisième guerre mondiale. Une guerre que l'on a appelée
 «froide», parce que la crainte de l'apocalypse a permis,
 parfois à la dernière seconde, de trouver des portes de sortie
 à toutes les dramatiques «parties au bord du gouffre»
 qui l'ont jalonnée, mais qui n'en a pas moins fait plus de
 morts que toutes les autres guerres de l'histoire, à l'exception
 de celle de 39-45.
La première édition de cet ouvrage est parue sous le titre
 La Tache rouge. Le roman de la guerre froide, La Martinière,
 2004.