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"On trouve dans "Les stigmates" une vingtaine de personnages secondaires, et il n'est aucun d'eux qui ne soit nettement dessiné, qui ne nous intéresse, dont le visage, l'accent et l'aventure particulière ne prennent place dans notre mémoire... pour porter au premier plan la figure centrale du livre ; figure épaisse, secrètement violente et quelque peu monstrueuse." (Marcel Arland, La Gazette de Lausanne.) "Quel caractère ce M. Valentin !" (Robert Kemp, Les Nouvelles littéraires.) "Ce qui compte ici, c'est la diversité des créatures du romancier, l'ampleur du cours de l'œuvre, la multiplicité des situations et des réactions humaines à ces situations, la grandeur des problèmes abordés..." (Thierry Maulnier, Hommes et mondes.) "...tant de choses autour de la vieille question du bien et du mal, si peu perceptible à tout ce personnel de stigmatisés mis en scène, déporté par ses passions, dans son amoralisme et sa chiennerie..." (Emile Henriot, Le Monde.) "...un monde vivant et solidement construit de "clochards de l'âme." (Maurice Nadeau, Combat.) "C'est un témoignage extrêmement fort, un témoignage des abîmes sur une humanité déracinée de ses bases chrétiennes." (Daniel-Rops, La Croix.) "Et c'est ici que s'explique le titre du roman, dont la signification secrète anime et transcende l'apparent naturalisme. Luc Estang ne raconte pas pour le plaisir ces vies pitoyables et souvent scandaleuses. Elles défilent devant le petit Antoine, qu'elles ne laissent pas indemne ; chacune des scènes dont il est le témoin prématuré ou la victime désarmée offense en lui quelque chose, qui est la pureté d'une âme baptisée." (Albert Béguin, Témoignage chrétien.)
