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La question du développement et de son corollaire le sous-développement a toujours été une préoccupation majeure des décideurs politiques, des analystes, des économistes, des sociologues, des géographes et même des simples citoyens.
De la croissance économique jusqu'à ce que nous appelons le développement proprement dit, les processus ont conduit certaines nations à un meilleur niveau de vie différent d'une région à une autre. Si la révolution industrielle a permis l'appellation de " Pays développés " pour certaines nations du monde, en revanche, il n'en est pas pour d'autres dénommés sous le vocable de " Pays sous-développés ". L'an 1980 marque pour les économistes et les géographes le bouclage du monde : pour la première fois les échanges transatlantiques s'égalent à ceux du Pacifique, déplaçant ainsi le centre du monde. Cette recomposition de l'espace monde interpelle la géographie qui estime que le développement est un tout. Dans cet ouvrage, il est question d'une analyse géographique du développement dans le monde. Dès lors les concepts de développement et de sous-développement sont indissociables. Le développement répond donc à une logique ayant pour finalité le souci d'améliorer les conditions d'existences matérielles, socio-économiques, culturelles d'un groupe national, régional, international ou transfrontalier. Docteur d'État en Géographie de l'Aménagement, Amadou Diop enseigne à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il effectue des missions d'enseignement à l'Université Paul Valéry de Montpellier III où il est membre du laboratoire Gestion des sociétés, des territoires et des risques (GESTER). Praticien du développement territorial, il est à ce titre coordonnateur du groupe d'étude, de recherche et d'appui au développement (GERAD) et membre du conseil d'administration de l'ONG SOS FAIM Belgique.
