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Lettres à ses amis peintres - Barnett Newman, Robert
 Motherwell, Adolph Gottlieb -, récits de voyage en Europe,
 notamment à Paestum où Rothko affirme qu'il a «toujours
 peint des temples grecs sans le savoir», description d'étés en
 famille dans les campus américains où il donne cours, cahiers de
 notes où Rothko parle de l'importance du surréalisme, de Picasso
 ou de Miró, confessions amères sur le règne des marchands et
 des critiques d'art, manifestes et réponses à des conservateurs
 et à des critiques, ces Écrits sur l'art rassemblent les textes de
 Mark Rothko depuis ses débuts, en 1934, jusqu'en 1969, un an
 avant son suicide.
Confiés à des musées américains ou conservés par ses enfants,
 ces écrits étaient jusqu'alors inédits. Ils nous révèlent l'ambition
 de l'un des plus grands peintres du XXe siècle : «Les tableaux
 doivent être miraculeux : à l'instant où l'un est achevé, l'intimité
 entre la création et le créateur est finie. Ce dernier est un
 étranger. Le tableau doit être pour lui, comme pour quiconque
 en fait l'expérience plus tard, la résolution inattendue et sans
 précédent d'un besoin éternellement familier.»