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Depuis un quart de siècle, le discours
sur la ville se focalise majoritairement
sur les grands ensembles de logements
sociaux situés à la périphérie des villes. Ce
type d'habitat, longtemps convoités par
les classes moyennes, incarne aujourd'hui
tout à la fois la misère et la relégation,
la violence et la ségrégation, l'insécurité
et le ghetto, l'échec urbanistique et la
segmentation sociale des territoires
urbains.
Cet ouvrage montre qu'il n'existe pas
une banlieue unique, mais plutôt des
territoires périurbains qui agglomèrent
une grande diversité de lieux, d'activités et
de populations. Il analyse les processus de
fragmentation sociale et spatiale, ainsi que
la spirale de l'exclusion caractéristique
des banlieues sensibles.