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«Rien de plus suave, de plus voluptueux que ses contours» :
c'est ainsi qu'un Parisien passionné d'archéologie, venu
recenser les merveilles du Roussillon, jauge la statue romaine
déterrée par son hôte, M. de Peyrehorade.
Mais la beauté de cette Vénus est aussi prodigieuse que
son sourire est cruel. «Prends garde à toi si elle t'aime»,
peut-on lire sur son socle. L'avertissement n'a rien de
rassurant. Pourtant, M. de Peyrehorade place le mariage de
son fils sous le patronage de cette étrange idole... Une décision
qu'il pourrait amèrement regretter : les événements troublants
qui se produisent sont-ils le fait de cette statue maléfique ?
Dans cette nouvelle, la figure de bronze est prétexte à une
rêverie fantastique, véritable chef-d'oeuvre du genre.