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David Prudhomme est né en 1969 et vit entre Paris et Bordeaux.
Depuis les années 90 - à l'époque où il étudiait à l'École Européenne Supérieure de l'Image (EESI) d'Angoulême -, il multiplie les projets : Ninon secrète avec Patrick Cothias ; Voyages aux pays des Serbes avec Christophe Dabitch ; Jacques a dit, Le Jeu du foulard, La Marie en plastique et Vive la marée avec Pascal Rabaté ; La Tour des miracles avec Étienne Davodeau ; La Farce de maître Pathelin et J'entr'oubliay de François Villon ; Rébétiko, un ouvrage multiprimé ; Rupestres !, un collectif sur l'art pariétal paru sous sa direction ; La Traversée du Louvre, récompensé par le prestigieux prix international de la ville de Genève ; Port Nawak et Mort et vif avec Jef Hautot...
Les grands écarts qu'offre le dessin l'ont toujours fasciné, et avec le temps, il est devenu de plus en plus souple... tout en restant ferme !
« Quand j'arrive au Japon en 2012, je ne connais le monde du sumo qu'à travers l'autobiographie de Kazuhiro Kirishima (Mémoires d'un lutteur de sumo, que je conseille vivement !). Mais me voici muni du graal (précieux sésame, beau cadeau) : un pass pour les quinze jours du tournoi qui se déroule alors à Fukuoka. Cerise sur le gâteau, un journaliste me propose d'assister, la veille du premier jour de compétition, à l'entraînement de lutteurs : ceux de la Tamanoi Beya. Ce sera mon premier contact visuel avec le sumo. Le choc ! Je remplis un carnet pendant l'entraînement et un autre pendant le tournoi, presque surpris du plaisir que je prends à dessiner cet univers... »
