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Depuis quelques années déjà, une nouvelle médecine a émergé : la médecine dite des 4 P pour « personnalisée », « préventive », « prédictive » et « participative ». Cette pratique est née d’un constat : parce que l’être humain n’est pas seulement un assemblage d’organes avec d’un côté le corps et de l’autre l’esprit, il doit être envisagé dans sa globalité, car tout est en lien. Cette vision holistique de la santé est aujourd’hui plébiscitée par les patients eux-mêmes. Ils l’ont bien compris : il y a la médecine de la maladie et il y a la médecine de la santé, qui nous dit comment gagner de l’espérance de vie en bonne santé – quel est l’intérêt de vivre plus longtemps avec un corps dysfonctionnel et un cerveau qui tourne au ralenti ? C’est toute l’ambition de cette médecine des 4 P : nous aider à rester en bonne santé le plus longtemps possible par la prévention des maladies, la prédiction de certains facteurs de risques, notamment génétiques, la personnalisation de la prise en charge et la participation du patient, qui devient véritablement acteur de sa santé.
