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« L'oiseau le plus romantique du monde est l'albatros hurleur. Chez lui, tout est vastitude : ses ailes - 3,50 mètres d'envergure -, ses voyages - il passe son temps à sillonner la mer -, sa longévité exceptionnelle - jusqu'à quatre-vingts ans -, ses sentiments amoureux.
« Les albatros nous donnent une leçon de couple pour éviter l'échec amoureux : il faut choyer la liberté de l'autre. S'éloigner temporairement, éprouver le manque, afin de mieux se retrouver dans une attirance toujours renouvelée... »
Confronté à l'épreuve d'un divorce, le narrateur va surmonter son chagrin et renaître grâce à l'observation, notamment sur les côtes bretonnes, des fulmars boréaux, ces cousins des albatros, des fous de Bassan, des guillemots de Troïl. Puis il s'installe sur les bords de la Loire où il découvre la personnalité captivante et secrète de l'écrivain Maurice Genevoix, sauvé des horreurs de la guerre par la beauté des oiseaux.
Un livre de grand air sur la joie et la sagesse que nous enseigne la nature.
« Chez les grèbes huppés, ces oiseaux aquatiques, la séduction atteint un raffinement extrême dans la magie du rythme et du geste. L'amour se scelle grâce à une épreuve sportive et artistique partagée : une sorte de nage synchronisée. »
« Maurice Genevoix n'est pas seulement un héros de la liberté, mais un sage comme Montaigne, dont la pensée nous guide et nous aide à affronter la gravité de notre époque. Il incarne de hautes valeurs morales servies par une culture humaniste, convoque des forces de solidarité et provoque un féroce appétit de vie. Autant de clés pour résister au chaos. »
