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 En plaçant toute son action sous le signe de la non-violence, le Mahatma (la «grande âme»)
 a prouvé que la loi du plus faible pouvait devenir celle du plus fort. Plus d'un demi-siècle après sa
 mort, son message de paix et de fraternité demeure vivace. Mais qui fut vraiment Gandhi ? C'est
 cette histoire que raconte cet ouvrage unique en son genre.
 
 Le concept de non-violence, Gandhi l'a puisé dans les plus anciens textes sacrés, ceux du
 bouddhisme et ceux du christianisme. Il les a découverts à Londres, au coeur de la puissance
 colonisatrice, alors qu'il apprenait aux enfants le God Save the Queen !
 C'est en Afrique du Sud que Gandhi découvre la discrimination raciale. L'avocat se fait alors le
 porte-parole des opprimés et obtient sa première victoire : l'abrogation des lois raciales en vigueur
 au Transvaal.
 
 Entre l'Empire britannique et Gandhi, le divorce est tout sauf brutal. Durant la guerre des Boers,
 il appelle à soutenir les Anglais. Il récidive durant la Première Guerre mondiale. Ce n'est que lors du
 second conflit mondial qu'il affirme que l'Inde doit d'abord retrouver sa souveraineté avant de
 s'engager auprès des Alliés.
 
 Ses modes d'action sont connus : le jeûne et les manifestations de masse, à condition qu'elles ne
 dégénèrent pas. Des policiers sont-ils lynchés qu'il décide de mettre fin à son action. Une décision sur
 laquelle il reviendra.
 
 Prophète et prédicateur, Gandhi est aussi négociateur. Sa constante volonté de convaincre lui fut
 longtemps reprochée. L'appel qu'il lança en 1942 aux Britanniques : «Quittez l'Inde !», imposait
 pourtant que les discussions ne soient pas rompues.
 
 Gandhi ne connut pas que des succès : attaché à l'unité de l'Inde, il échoua à la maintenir. A la
 proclamation de l'indépendance, en 1947, il ne se joignit pas aux festivités. Car son pays venait
 d'être amputé de sa partie occidentale : le Pakistan. Une partition aujourd'hui encore source de
 conflits religieux et territoriaux.
 
 Une demie douzaine de fois, Gandhi échappa de justesse à des attentats. Celui perpétré le 30 janvier
 1948 lui fut fatal. Ses derniers mots : «Haj Ram» («Salut Dieu»).
 
 Chaque épisode de cette biographie est clairement identifié par un lieu et une date, dans un ordre
 strictement chronologique. De plus, un index très détaillé permet de retrouver immédiatement le
 renseignement qu'on recherche. C'est donc un livre que l'on peut dévorer d'une seule traite, mais que
 l'on peut aussi consulter à tout moment. Un livre de référence.