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Priorité nationale inscrite dans la loi de Lutte contre les exclusions de 1998, la lutte contre l'illettrisme connaît avec le présent rapport sa première évaluation.
Comme pour toute politique publique, il était essentiel pour le Gouvernement de s'interroger sur cette action, 15 ans après son lancement. Où en étions-nous en matière de lutte contre l'illettrisme dans notre pays ? Quel chemin avions-nous parcouru avec les dispositifs mis en place ? Quelles limites avaient été atteintes ? A quelle réorganisation fallait-il procéder afin de les dépasser et de donner une impulsion nouvelle ?
Rendu public en mai 1999, le rapport «Lutter contre l'illettrisme» a été suivi d'effet. Le cadre de l'intervention publique est fortement réorganisé avec la création, sous forme d'un groupement d'intérêt public, de l'Agence Nationale de Lutte Contre l'illettrisme (ANLCI). Tous ceux qui vont s'associer à son action en trouveront les fondements dans cette publication.
L'agence se veut un dynamiseur, qui conjugue singularité et pluralité des approches, des expériences. Toujours dans un souci d'efficacité et de meilleur service rendu aux personnes en situation d'illettrisme, pour leur assurer, sur tout le territoire, une véritable égalité des chances d'accès à des solutions.
Très fortement préconisée par ce rapport, la territorialisation de l'organisation se met en place dans l'esprit de l'éducation permanente et de la formation tout au long de la vie.
Aujourd'hui, toutes les instances de l'agence sont au travail. Un Forum les a rassemblées à Lyon en décembre 2001.
La nouvelle donne préconisée par ce rapport sera à son tour évaluée. C'est une perspective stimulante pour tous ceux qui s'y engagent.
