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Le délit de viol découle d'un acte odieux qui nécessite une étude plus approfondie de son origine et de son évolution. Cet aspect, s'il est négligé, peut conduire à un punitivisme déraisonnable et disproportionné qui ne correspond pas à un Droit Pénal des Garanties. La doctrine n'a pas prêté beaucoup d'attention à la mixité des types de délits par accumulation, ce qui a parfois conduit à une récupération judiciaire de la doctrine par le biais d'interprétations parfois erronées des types de délits, provoquant de graves injustices. L'étude scientifique, la théorie, doit avoir pour fonction d'améliorer et de limiter la pratique, qui ne doit pas s'écarter du nécessaire respect des droits et garanties fondamentaux, vecteur d'une action judiciaire qui fait que la fin justifie les moyens lorsqu'ils découlent d'une procédure régulière. Le droit pénal ne peut s'écarter de son objectif de protection des biens juridiques essentiels, en étant une garantie et une limite à l'intervention de l'État, sinon la doctrine selon laquelle l'important est de faire en sorte que le droit pénal soit en vigueur en faveur du citoyen et non de celui qui le viole et devient un ennemi de l'État, sans les droits et garanties garantis par la Constitution, prendra de plus en plus d'importance dans le monde entier.
Über den Autor / die Autorin
Juge à la Cour de justice du Minas Gerais. Maîtrise en droit de l'université de Ribeirão Preto/SP. Étudiant en philosophie à l'université fédérale d'Uberlândia. Professeur assistant à l'université catholique pontificale de Minas Gerais. Chercheuse au Conseil national pour le développement scientifique et technologique/CNPq.
