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En 2015, une nouvelle identité politique est arrivée au pouvoir en Argentine, entraînant de profondes transformations politiques et sociales. Le caractère unique des élections de cette année est lié à l'accès au pouvoir d'un nouveau parti de droite qui a émergé en dehors des partis traditionnels (péronisme/radicalisme) et des clivages idéologiques (gauche/droite), sans alliances avec des gouvernements dictatoriaux et avec un grand soutien populaire. Dans ce cadre, il est postulé que le plan symbolique est un élément constitutif de tous les phénomènes sociaux et peut être considéré comme un moyen privilégié d'accès à leur étude. La coalition Cambiemos est analysée par le biais de l'analyse du discours et d'une perspective socio-sémiotique qui traite de la structuration symbolique des phénomènes sociaux. Pour comprendre cette nouveauté historique, le contexte électoral de 2015 est présenté comme un moment clé. Ainsi, notre thème est la configuration des nouvelles figures d'énonciation qui émergent dans la discursivité politique actuelle, en prêtant attention aux opérations par lesquelles la figure de María Eugenia Vidal est construite comme l'énonciatrice légitime de Cambiemos.
Über den Autor / die Autorin
Nerina Filippelli rodilas' w 1990 g. w Mar-del'-Plata (Argentina). Poluchila stepen' w oblasti social'noj kommunikacii na fakul'tete kommunikacionnyh nauk Nacional'nogo uniwersiteta Kordowy. Yawlqetsq uchastnikom subsidiruemyh issledowatel'skih proektow (SECYT-UNC, MINCYT), swqzannyh s analizom politicheskogo diskursa i sociosemiotikoj.
