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Un moment d'incertitude, d'incompréhension et le monde s'empare de mon âme. Je m'obstine à percevoir la réalité de ma conscience. La psyché d'un homme tourmenté de pensées noires, noyées de désir. rendre la perception cérébrale réelle à travers une image gravée, où la mémoire ne s'effacera guère. Ressurgir l'impossible, la blessure d'un temps et d'un corps meurtri de doux poèmes. Ainsi va la monde : chercher à s'exprimer, montrer l'état de notre âme. Brusquer les cauchemars et les rêves. L'oeil perçoit l'image de la photo afin de la rendre plus que vraie, dans un tableau peint à notre effigie. Vouloir garder le souvenir de notre trace, de notre passage sur terre, dans un lieu ou dans une vie. Qui n'est nul autre qu'une échappatoire à la peur de la mort, à plonger dans l'oubli, dans le néant insalubre. Mais voilà la beauté des choses, l'homme n'est qu'un passage organique d'une entité immortelle. Comment aimer une vie remplie de mélancolie ? Rencontrer la porte de la mort, le suicide qui nous guide à nous reposer de cette haine, ce mal perçu. Puis nous réveille en aimant ce qui nous entourent, ce qui nous inquiète, ce que nous voulons changer. Ainsi va l'état de ma tête immergée de conscience et de subconscience
