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L'anémie sévère est un des problèmes de santé publique le plus fréquent dans le monde, qui touche tous les âges. Au Cameroun, sa prévalence était de 64,4% en 2012 chez les enfants de 12-59 mois et 13.2% chez les enfants de plus de 5 ans. Nous nous sommes proposé d'évaluer la place des différentes anomalies cellulaires que l'on peut observer sur frottis sanguin, et qui pourraient expliquer cette fréquence des anémies sévères qui reste élevé. Nous avons réalisé une étude transversale analytique dans trois hôpitaux de la région du Centre. La population cible était constituée d'enfants de 1 à 120 mois admis en consultation ou hospitalisés pour anémie sévère. Tous ceux diagnostiqué et pris en charge pour hémopathie étaient excluent. Les données étaient collectées et analysées à l'aide du logiciel Epi infos version 3.5.4. Au total, 313 enfants ont été sélectionnés, la fréquence des hémopathies était de 24,1%, parmi lesquels des cas de leucémie aiguë, de drépanocytose, d'hyperparasitémie, de microsphérocytose et d'érythroleucémie. En effet le paludisme n'est pas la première cause d'anémie sévère dans notre échantillon.
Über den Autor / die Autorin
Véronique BOUMTJE est née le 02/10/1994. Fille de parents divorcés, elle a vécu son enfance chez son oncle ingénieur en génie civil. Très passionnée par la biologie, après le baccalauréat,elle commence ses études en biologie clinique à l'Université de Douala. Là elle sera initiée à la cytologie hématologie pour découvrir des pathologies très rares.
