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Le divorce entre les nouvelles attentes de l'opinion, toujours plus vigilante vis-à-vis des grandes entreprises françaises du CAC 40 et les discours de ces grands patrons largement focalisés sur la dimension financière et business de leur métier, a renforcé l'incompréhension mutuelle entre des citoyens qui perçoivent le monde de l'entreprise comme " lointain " et des dirigeants qui adoptent la discrétion et la prudence, fuyant les prises de parole dépassant le cadre de l'entreprise, trop risquées. Alors que les patrons sont de plus en plus portés sous le feu des projecteurs à travers le prisme des crises et des " affaires ", l'opinion réclame des prises de position, un engagement plus fort des grands patrons. Néanmoins, le discours patronal, ses codes et ses contraintes, n'est pas réellement compatible avec l'expression d'un engagement, par nature plus militant. Alors que le dirigeant est souvent le seul " visage " identifié par les publics, l'opinion attend des réponses. Que peut donc faire le communicant aujourd'hui pour aider le dirigeant à porter une vision et donner davantage de sens à ses discours? Ce travail vous donne quelques éléments de réponse.
Über den Autor / die Autorin
Mathilde Bigot est diplômée du Master Communication des Entreprises et des Organisations Internationales du CELSA. Spécialiste des enjeux d'opinion des entreprises à dimension internationale, elle conseille les entreprises sur leurs stratégies de médiatisation, la gestion de leurs sujets sensibles ainsi que leurs relations institutionnelles.
