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Excerpt from De la Contingence des Lois de la Nature: Thèse de Doctorat
L'homme, à l'origine, tout entier à ses sensations de plaisir ou de souffrance, ne songe pas au monde exté rieur; il en ignore même l'existence. Mais, avec le temps, il distingue, dans ses sensations mêmes, deux éléments, dont l'un relativement simple et uniforme, est le sentiment de soi - même, et dont l'autre, plus complexe et plus changeant, est la représentation d'objets étrangers. Dès lors s'éveille en lui le besoin de sortir de soi et de considérer en elles - mêmes les choses qui l'environnent, le besoin de connaître. Il ne se demande pas à quel point de vue il doit se placer pour voir les choses, non telles qu'elles lui apparaissent, mais telles qu'elles sont en réalité. Da point même où il se trouve, ses yeux, en s'ouvrant, ont découvert une perspective admirable et des horizons infinis. Il s'y établit donc comme dans un lieu d'observation; ilentreprend de connaître le monde tel qu 1l l'aperçoxt de ce pomt de vue. C'est la prenuère phase de la scuence, celle où l'espnt se repose sur les sens du som de const1tuer la connaussance umverselle. Et les sens lun fourmssent en effet une première conception du monde. Selon leurs données, le monde est un ensemble de /azls d'une 1nfime vanété. L'homme peut les obser ver, les analyser, les décnre avec une exactitude crous sante La sc1ence est cette demnplxon mème. Quant à un ordre fixe entre les fans, Il n'en est pas question les sens ne font nen vour de tel. C'est le hasard, ou le destin, ou un ensemble de volontés capucoeuses, qm présxdent à l'umvers.
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