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«Je suis sûr, écrit Jorge Luis Borges, que les contes de G. K.
 Chesterton (1874-1936) seront toujours lus, car le mystère
 suggéré par un fait impossible et surnaturel est aussi intéressant
 que la solution d'ordre logique que nous donnent les dernières
 lignes. La littérature est une des formes du bonheur ; et aucun
 écrivain, peut-être, ne m'a procuré autant d'heures heureuses
 que Chesterton.»
Et Borges de poursuivre : «Il fut le plus grand héritier
 d'Edgar Poe», mais à la différence de l'auteur des Histoires
 extraordinaires, «Chesterton a écrit des contes fantastiques
 finissant comme des romans policiers.»
Dans les mauvaises histoires policières, la solution est
 d'abord matérielle : une porte dérobée, une fausse barbe. Dans
 les bonnes, elle est d'ordre psychologique : un mensonge,
 une tournure d'esprit. Parmi les bonnes et même parmi les
 meilleures on peut inclure n'importe quel récit de Chesterton,
 lesquels sont aussi ardus à résoudre qu'un difficile problème de
 jeu d'échecs ou une contrerime de Paul-Jean Toulet.
Le présent recueil propose un pot-pourri de trente-cinq
 nouvelles, contes de fées et récits paradoxaux parus entre 1891
 et sa mort.