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Les années 50 de Jacques d'Arribehaude : les amis, les écrivains, les
éditeurs... et puis les femmes. Et puis les livres ! De Paris à Saigon, de
Tanger à Bayonne, d'Arribehaude promène son regard aigu et magnanime,
sa vivacité, son appétit de découvertes et de lectures. Entre le milieu
gravitant autour de Roland Laudenbach et la Table Ronde, et la touffeur
des exils en Afrique équatoriale française, le Journal trace, sans cesse, de
vivants traits d'union : les lettres, les souvenirs, les lectures ! Lire la prose
de d'Arribehaude, en tous sens et sans projet, est un délice. La lire
comme un témoignage d'époque est un moyen de connaissance. Débouchant,
à la fin, sur une discrète sagesse.
Ce journal est d'un homme libre. Libre devant les intimidations du
siècle comme devant celle des mantes religieuses et des benêts pâmés.
Libre comme on a désappris à l'être aujourd'hui ; en esprit fort et en
vivant magnifique. Jacques d'Arribehaude défie et nargue (...) Avec cela,
pour accompagner ses morceaux de bravoure, les affermir et les exprimer
à la perfection une langue superbe, d'une abondance et d'une diversité
qui donnent le vertige. Un grand écrivain méconnu à découvrir. A
découvrir pour l'admirer en happy few. Pol Vandromme.
Jacques d'Arribehaude a le «style» de ceux qui transforment la vie
en roman. Et le culot des esprits rares. Jérôme Garcin.
Une manière de conte stendhalien où la fascination de l'Afrique remplacerait
celle de l'Italie. Catherine Clément.
C'est une lecture qui enchante dans son désenchantement, mais dans
le désenchantement la vitalité reste la plus forte. Avec mes tripes de
gauche, je constate, dans ma jubilation, à quel point la communauté des
sensibilités est plus forte que la communauté des idées. Edgard Morin.