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Entre avril-juillet 1994, un génocide est commis au Rwanda et ce, malgré la présence militaire d'une force de la paix de la communauté internationale, la Mission des Nations Unies/MINUAR. L'un des douloureux héritages de ce génocide est l'établissement et le renforcement de la méfiance entre Hutu et Tutsi ainsi qu'une pauvreté déshumanisante qui frappe tous les groupes sociaux. Dès son accession au pouvoir en juillet 1994, le gouvernement dirigé par FPR affiche sa volonté de bâtir une société rwandaise réconciliée avec elle-même. C'est en 1999 que la réconciliation devient une priorité du gouvernement avec la mise en place de la Commission Nationale pour l'Unité et la Réconciliation ayant comme mission de superviser le processus de réconciliation. Il ést dès lors impossible pour le Rwanda seul, en convalescence, de s'engager sur ce chemin de réconciliation très exigeant notamment en termes de moyens, sans répondre aux besoins urgents des populations. C'est ainsi que des acteurs internationaux, ceux-là même qui sont accusés d'avoir abandonné le Rwanda,s'engagent dans la reconstruction du pays, d'où l'assistance de l'Union Européenne dans la reconstruction post-génocide du Rwanda.
Über den Autor / die Autorin
Jacques-Abby a un Master en Relations Internationales. Il travaille avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Mali. Il a aussi travaillé avec la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Côte d'ivoire (ONUCI) et au Rwanda il a travaillé avec la commission nationale pour l'unité & la reconcilation (NURC)
