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C'est le premier roman de Jean-Michel Béquié, 35 ans, instituteur dans le Vaucluse. D'où vient donc cette faculté de décrire si bien la solitude d'un vieillard emmuré dans sa mémoire ? Une prose de haute-contre confère à cette leçon de ténèbres une douloureuse beauté.
Jérôme Garcin, l'Evénement du jeudi
L'écriture est d'une parfaite sobriété, d'une simplicité qui ne se laisse distraire par aucun pathos. Elle dit le temps arrêté, rend sensible cet allongement du temps que seuls la mémoire et le deuil sont aptes à mesurer.
Patrick Kéchichian, le Monde
Le lecteur ne sort pas indemne de ce voyage mais discerne, au bout de cette nuit, une leçon d'espoir. Avec un art incomparable et une lucidité sans failles, Jean-Michel Béquié distille son alchimie et nous conduit, tel un pasteur, d'une ligne à l'autre pour bifurquer au coeur même de la vie.
Valérie Marchand, la Croix
Il vit avec l'ombre de son premier fils. Un amour si fort que la mort est impossible. Ce père n'y croira jamais tout à fait... Un très beau roman.
Claudine Coddens, Télérama
Jean-Michel Béquié entre en littérature avec un petit roman de toute première force, l'un de ces livres dont on sait tout de suite qu'une fois lus on les gardera toujours précieusement à portée de main.
Jean-Claude Lebrun, l'Humanité
