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La création de valeur a aujourd'hui envahi la scène médiatique et apparaît comme un objectif central de la communication financière des grandes entreprises.
S'expliquant sans doute par la globalisation de l'environnement économique, la concentration des entreprises et de l'actionnariat et aussi par la montée en puissance des fonds de pension et des investisseurs institutionnels, cette soudaine réapparition pose des questions fondamentales sur les objectifs de l'entreprise et sur la gouvernance sociétale : l'entreprise doit-elle agir en prenant d'abord en considération l'intérêt des actionnaires et des investisseurs ? Quel doit être le poids relatif des actionnaires et des autres parties prenantes ? Doit-elle prendre en compte l'intérêt général (protection de l'environnement, maintien des tissus économiques locaux...) ? Cet ouvrage fait aussi ressortir le rôle central du reporting de l'information financière. Il montre les limites des états financiers traditionnels et pose la question du renouveau du modèle comptable. En effet, au-delà des aspects purement financiers, la création de valeur actionnariale doit pouvoir s'adosser à des éléments tangibles, à un savoir-faire, à une capacité de relation et d'apprentissage. Un véritable modèle comptable de la valeur doit pouvoir rendre compte de cette problématique et assurer un développement cohérent des différentes sources de la valeur.
