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En 1914, Louis Barthas a trente-cinq ans. Tonnelier dans son
village de l'Aude - Peyriac-Minervois -, il est mobilisé au 280e
d'infanterie basé à Narbonne.
Il fera toute la guerre comme caporal. Il connaîtra le secteur
sinistre de Lorette, Verdun, la Somme, l'offensive du Chemin
des Dames ; la boue, les rats et les poux ; les attaques au
devant des mitrailleuses et les bombardements écrasants ; les
absurdités du commandement, les mutineries de 1917, les tentatives
de fraternisation.
Au front, Barthas note tout ce qu'il voit, tout ce qu'il ressent.
De retour chez lui, survivant, il va rédiger au propre son journal
de guerre, à l'encre violette, sur dix-neuf cahiers d'écolier.
Sens de l'observation précise, lucidité, émotion et humour
mêlés, révèlent chez le caporal tonnelier un talent d'écrivain
qui n'est gâté par aucune recherche d'effets littéraires. Le
livre, présenté par Rémy Cazals, est devenu un classique
depuis sa première édition en 1978, réalisée avec l'aide des
petits-enfants de Louis Barthas et de la Fédération audoise des
oeuvres laïques.
«Ce livre est une merveille, c'est une véritable fresque de 14 à 18
par un poilu qui l'a vécue. Ce livre est tellement beau et tellement
vrai que j'ai pleuré à plusieurs reprises en le lisant.»
Un ancien combattant de 1914-1918
«Ah, les Carnets de Louis Barthas ! Ce livre a une haute valeur historique,
et aussi c'est une véritable oeuvre littéraire.»
François Mitterrand